Les voisins de nos recoins

Auteurs(es) : Domitille Condrain-Morel – Kim Langlois – Jérémie Pelletier

Nous nous demandons rarement quelle vie mènent les petites bestioles que l’on retrouve dans nos maisons. La plupart du temps, nous préférons oublier leur présence plutôt que de chercher à expliquer ce qu’elles y font. La crainte que plusieurs éprouvent face aux arthropodes qui peuplent nos recoins semble limiter notre curiosité sur cette communauté qui habite nos maisons. Bien souvent, nous cherchons simplement à les faire sortir de chez nous par tous les moyens, sans vraiment nous interroger à savoir si cette « chicane de colocs » n’a pas aussi des effets néfastes sur notre santé, au-delà de la leur. Dans ce contexte, dresser un portrait de nos « locataires potentiels », ainsi que des effets de l’utilisation de pesticides, semble nécessaire pour poser des choix éclairés sur notre gestion de ces voisins particuliers en fonction des bestioles que l’on retrouve chez soi.

Qui sont ces intrus?

Ils sont appelés arthropodes par les biologistes. Ce mot vient du grec « pieds articulés », qui désigne un groupe d’animaux invertébrés avec un corps formé de segments articulés incluant, entre autres, les araignées, les insectes, les acariens, les mille-pattes et les crustacés. 

On en retrouve de nombreuses espèces dans les maisons, mais certaines sont plus communes que d’autres et peuplent la grande majorité des habitations. Une étude publiée en 2015 par l’université de la Caroline du Nord aux États-Unis a trouvé, en échantillonnant 50 maisons, de 24 à 128 familles d’arthropodes par maison (une famille regroupe plusieurs espèces). Un nombre impressionnant de groupes d’arthropodes était présent dans 100% des maisons visitées par cette étude, notamment certains groupes avec lesquels nous sommes familiers comme les mouches et les araignées, mais également d’autres groupes plus discrets qu’on ne croirait pas retrouver dans la majorité des habitations. Parmi ces arthropodes plus subtils, mais très communs, se retrouvent les fourmis, les coléoptères (insectes dont les ailes forment une carapace dure, comme les coccinelles), les papillons de nuit, les acariens et les mille-pattes. Ces groupes très communs ne représentent malgré tout qu’une portion de toutes les espèces d’arthropodes que l’on peut rencontrer dans une maison, telles que les grillons, les blattes, les cloportes et les poissons d’argent, pour n’en nommer que quelques-unes. 

Les quatre plus gros groupes en termes de proportion de diversité, c’est-à-dire la proportion de toutes les espèces appartenant à ces groupes, sont les mouches, les araignées, les coléoptères et les hyménoptères (ce dernier groupe inclut les fourmis, les abeilles et les guêpes, mais est principalement représenté par les fourmis dans nos maisons). Ces quatre groupes composent ensemble les trois quarts de toutes les espèces d’insectes que l’on peut rencontrer dans une maison, ce qui veut dire que les autres groupes ne réunissent pas beaucoup d’espèces différentes. En contemplant toute la diversité des bestioles de nos recoins, vous vous demandez peut-être : pourquoi est-ce qu’elles vivent chez nous, et quels sont les facteurs qui déterminent leur présence?

L’entomophobie
La peur des insectes et la peur des araignées, appelées aussi entomophobie et arachnophobie, sont très répandues. Une étude de l’université des sciences médicales de Shiraz en Iran a démontré que plus du tiers des jeunes du primaire et du secondaire ont peur des insectes et des araignées. Toutefois, l’étude a montré que plus les jeunes sont éduqués sur le sujet, moins ils en ont peur.
Graphique circulaire montrant la proportion de la diversité totale que représente chacun des grands groupes d’arthropodes dans les maisons. Tiré de Bertone et al., 2016.

Des locataires très diversifiés…

L’environnement que procurent les bâtiments que nous construisons au quotidien occupe de plus en plus de place sur notre planète, si bien qu’il est maintenant considéré comme l’un des nombreux « biomes » de la Terre. Un biome est un milieu qui regroupe des espèces animales et végétales en fonction d’une région et de son climat, par exemple un désert ou bien une forêt tropicale. Ce nouveau biome anthropique, nommé « biome intérieur », représente de nos jours environ 0,5 % de la superficie de notre planète exempte de glace, soit une surface aussi grande que l’espace qu’occupe le biome de la forêt subtropicale de conifères. Nos maisons sont donc un milieu particulier très répandu à travers le globe, et qui abrite son lot d’espèces.

« La présence d’un sous-sol ou bien d’animaux de compagnie explique le mieux la diversité présente dans nos maison »

Avec ce concept en tête, on peut aussi imaginer que chacune des pièces de notre maison représente un sous-biome particulier. Effectivement, la température et le niveau d’humidité varient selon la pièce où l’on se trouve. Le taux d’humidité est souvent plus élevé dans le sous-sol ou la salle de bain, ce qui explique le niveau de diversité souvent plus élevé retrouvé dans ces endroits. Chaque pièce se caractérise donc par une liste d’espèces différente. On pourrait croire que la température est l’un des facteurs clés pour prédire quels arthropodes se retrouveront à l’intérieur de nos maisons. Toutefois, il semblerait que ce soit plutôt la présence ou non d’un sous-sol ou bien d’animaux de compagnie qui influencerait le plus la diversité observée au sein de nos demeures. Les animaux domestiques peuvent être des vecteurs et transporter des bestioles de l’extérieur vers l’intérieur. En ce sens, il semblerait que les maisons abritant des animaux de compagnie, comme des chiens et des chats, tendraient vers une plus grande diversité d’arthropodes. De plus, les maisons rurales abritent souvent une diversité d’arthropodes plus élevée que les maisons de banlieue ou urbaines. Le nombre de fenêtres et de portes dans une pièce influence aussi positivement qui va se retrouver dans celle-ci.

Mais quelle pièce abrite le plus de locataires ? Le sous-sol semble être un lieu privilégié. Il regroupe en général une plus grande diversité d’arthropodes que le reste de la maison, du fait de sa plus grande obscurité et de son haut taux d’humidité : des conditions climatiques qui s’apparentent à celles d’une caverne. En général, le sous-sol accueille une surreprésentation de prédateurs comme les araignées, les mille-pattes et les cloportes. D‘ailleurs, les araignées sont les arthropodes que l’on retrouve le plus souvent dans le sous-sol. Elles y tissent leur toile et se nourrissent des autres bestioles présentes.

Récapitulatif sur les caractéristiques concernant les arthropodes retrouvés dans nos maisons. Figure adaptée de Leong et al., 2017.

Mais pourquoi les arthropodes se font-ils un malin plaisir à entrer chez nous ? Eh bien, les lumières artificielles, le taux plus élevé de CO2 ainsi que les déchets organiques ménagers semblent être les facteurs d’attraction les plus importants. Cependant, nos maisons agissent aussi comme des pièges. Une fois à l’intérieur, il est souvent difficile d’en trouver la sortie, surtout pour de si petits organismes. Finalement, nos habitudes de vie ont aussi un impact sur les bestioles qui s’installent chez nous. Nous pouvons les transporter sur nous lors de nos allées et venues à l’intérieur de la maison. Ainsi, nous jouons un rôle important dans leur emménagement chez nous.

… qui peuvent avoir leurs avantages

De la même façon que les forêts sont essentielles pour purifier l’air, retenir l’eau des averses et produire le bois avec lequel nous bâtissons nos maisons, l’écosystème domestique a son importance. En écologie, l’utilité d’un écosystème est appelée « service écosystémique ». Le plus évident des services apportés par les arthropodes des maisons est la prédation d’espèces potentiellement nuisibles. En effet, plusieurs arthropodes des maisons sont des prédateurs redoutables et leur présence peut empêcher d’autres arthropodes moins désirables de se multiplier. Comme l’affirme Éric Lucas, entomologiste et professeur à l’Université du Québec à Montréal, « la scutigère véloce [une espèce de mille-pattes fréquemment retrouvée dans les maisons], bien qu’elle soit impressionnante, est très utile, car elle est un bon prédateur des punaises de lits ». Il en est de même pour les araignées, qui sont elles aussi d’excellents prédateurs. Comme l’explique Éric Lucas, « tous les arthropodes qui ont un régime alimentaire carnivore, tous les prédateurs, sont utiles. S’il y a une araignée tisseuse, c’est parce que des arthropodes passent par là et tombent dans sa toile ». Si un arthropode vient et reste dans une maison, c’est donc qu’il y retrouve les conditions nécessaires à sa survie, qu’il s’agisse de proies, d’humidité, de cachettes, etc.

Les punaises de lit
Elles foulent la terre depuis l’époque des dinosaures. Source de crainte, les punaises de lit ne sont pas des locataires particulièrement désirables. Les infestations de cette espèce dans nos maisons sont l’une des raisons principales pour lesquelles les gens traitent. Faisant partie de l’ordre des hémiptères, l’espèce de punaises la plus répandue est Cimex lectularius, que l’on trouve partout autour du globe. Elles sont notamment connues pour être vectrices de maladies telles que l’hépatite B. Plusieurs autres maladies pourraient également leur être attribuables, se transmettant par leur matières fécales ou encore par leurs piqûres. Heureusement, les punaises sont très peu répandues en Amérique du Nord.

« Les arthropodes dans les maisons sont des bioindicateurs »

– Éric Lucas, professeur à l’Université du Québec à Montréal

Ce n’est pas tout : les arthropodes peuvent aussi nous rendre des services plus subtils, en jouant par exemple le rôle de bioindicateur. Un organisme est un bioindicateur lorsque sa présence nous renseigne sur l’état du milieu dans lequel on le retrouve. Comme le dit Éric Lucas, « les arthropodes dans les maisons sont des bioindicateurs lorsqu’on les connaît un peu. Par exemple, s’il y a des fourmis charpentières, c’est parce qu’il y a du bois en train de pourrir quelque part ». Ainsi, mieux connaître les arthropodes qui habitent avec nous peut nous permettre d’en apprendre plus sur l’état de nos maisons, notamment sur de potentiels problèmes d’humidité, de plomberies, etc. 

De plus, comme mentionné dans un article publié en 2017 dans la revue Scientific Reports, l’asthme est associé à un manque d’exposition à de la diversité biologique, particulièrement celle des microbes, dont certains sont transmis par les arthropodes. En ce sens, il est possible que le contact avec une plus grande diversité d’arthropodes soit bénéfique pour la santé. Cela dit, tous les arthropodes ne sont pas bienvenus, et certains sont plutôt néfastes.

Pas toujours sympathiques ?

Évidemment, nos maisons ne regorgent pas que d‘arthropodes sans conséquences ni problématiques. Certains peuvent être la cause de transmission de maladies ou de la propagation d’allergènes, ou encore se montrer très importuns. Selon un article de Madden publié en 2016, certains arthropodes dispersent des organismes pathogènes et des microorganismes résistants aux antibiotiques dans les maisons en se déplaçant des excréments, des égouts ou encore de déchets vers nos sources de nourritures, nos lits ou notre propre corps. Ce problème touche particulièrement les pays pauvres ou en voie de développement. Plus près de nous, on peut compter dans la catégorie « nuisible » les fourmis charpentières et les termites, qui endommagent la structure des bâtiments, entre autres. Malgré le manque de données concernant les fourmis, on sait qu’aux États-Unis, les termites coûtent près de 1,8 milliard de dollars en traitements et réparations de structures chaque année. Il y a aussi les cochenilles et autres insectes piqueurs-suceurs qui s’attaquent et se nourrissent de nos plantes, provoquant surtout des dégâts collants ou de nature esthétique.

En ce qui concerne les arthropodes pouvant poser un risque pour la santé, comme les punaises de lit, les moustiques ou les tiques et les puces que ramènent parfois les animaux, ils peuvent être vecteurs de maladies comme la maladie de Lyme ou le virus du Nil. Au Québec, entre 2010 et 2014, on recensait approximativement 22 000 ménages aux prises avec des infestations de punaises de lit (sans compter les hôtels, motels, refuges, etc.). On peut également inclure dans la liste des arthropodes nuisibles les insectes auxquels les gens sont parfois allergiques, tels que les abeilles, les guêpes, certains types de fourmis ou encore les arachnides tels que les acariens. De 1 % à 3 % de la population mondiale serait allergique à divers types de piqûres d’insectes. En moyenne, les piqûres d’insectes sont responsables du décès de 20 personnes par année en Ontario et d’environ 40 aux États-Unis. De ces décès, 80 % des victimes étaient déjà affligées d’un problème cardiaque ou d’emphysème. Statistiquement, ces décès affectent également davantage les hommes que les femmes, et près de 8 fois sur 9, les victimes ont plus de 30 ans.

La coccinelle asiatique
La coccinelle asiatique, ce joli petit insecte qui envahit parfois nos maisons à l’automne, a été introduite en Amérique du Nord volontairement à plusieurs occasions durant le 20e siècle et détectée pour la première fois au Canada en 1994. Elle a été introduite afin de servir de moyen de lutte biologique contre les pucerons, petits insectes dont elles raffolent et ravageurs de beaucoup de cultures. Ces coccinelles viennent dans nos logis pour s’abriter du froid. En effet, si elles ne se réfugiaient pas dans nos maisons elles ne pourraient pas survivre aux hivers québécois. C’est pourquoi leur distribution au Québec s’arrête là où il n’y a plus de chalets chauffés l’hiver.

« Aux États-Unis, les termites coûtent près de 1,8 milliard de dollars en traitements et réparations de structures chaque année »

Et nous, en tant que locataires ?

Dans cette situation de cohabitation, nous sommes loin d’être les colocataires les plus compréhensifs et les plus gentils ! Beaucoup de gens croient que la présence d’un seul insecte dans leur salon est synonyme de problèmes, d’insalubrité ou d’infestation alors qu’en fait, il en est tout autre. Pourtant, aux États-Unis, près de 56 % des ménages utilisent des insecticides dans leur maison. Selon Daniel Desmarais, professionnel de chez Rive-Nord Extermination, les gens font fréquemment appel aux services d’un exterminateur après n’avoir vu que quelques insectes, et parfois avant même d’en avoir vu un seul. Ils ne veulent pas risquer de voir un insecte occuper même le coin le plus reculé de leur habitation. La plupart du temps, il n’y a rien de pertinent à faire. Les clients sont souvent invités à attendre qu’il y ait un plus gros problème avant de traiter sérieusement. Un client récalcitrant sera orienté en premier vers des méthodes manuelles et physiques pour se débarrasser de cette « nuisance » visuelle. On parle ici surtout de simplement écraser les insectes en vue ou encore de les sortir de la maison. Si un produit doit impérativement être utilisé, un produit disponible en vente libre sera souvent recommandé, mais toujours pas de traitement chimique d’envergure. « Ton meilleur pesticide, c’est celui entre tes deux oreilles », nous explique M. Desmarais.

« Si l’exterminateur, je [devais le comparer] à un médecin, il y aurait plein de gens qui nous appelle[raient] parce qu’ils se sont googlés un cancer »

– Daniel Desmarais, exterminateur
Le « luxury effect »
Le concept du « luxury effect » décrit le lien qui peut être observé entre l’augmentation de la biodiversité en fonction de la richesse économique du quartier dans lequel on se trouve. Et oui, les quartiers plus aisés semblent, entre autres, bénéficier d’une plus grande richesse d’espèces de plantes et d’oiseaux. D’ailleurs, il semblerait que cet effet se fasse aussi sentir jusqu’à l’intérieur de nos maisons. Effectivement, Misha Leong et son équipe ont pu tirer cette conclusion à la suite d’une étude menée dans plus de 50 maisons. Il semblerait que la taille de la maison, la végétation qui l’entoure ainsi que les revenus moyens du quartier soient les facteurs qui influencent le plus la biodiversité d’arthropodes présente dans ces maisons. Comme quoi les aspects socio-économiques régissent aussi qui se retrouve chez nous.

Mieux vaut prévenir que guérir ?

Les premières solutions qui nous viennent en tête lorsque l‘on pense à un problème d‘insectes sont bien souvent chimiques, qu‘il s’agisse de petits pièges à fourmis ou encore de produits à vaporiser. Ces produits sont disponibles dans toutes sortes de magasins. Au Québec, les pesticides et autres produits de contrôle de la vermine sont catégorisés en fonction de leur dangerosité. Les plus dangereux, accessibles seulement aux professionnels formés, sont classés numéro 1. Monsieur et madame Tout-le-monde n’ont accès qu’aux produits de classe 5 en vente libre, et à certains produits sous clé derrière les comptoirs de classe 4. Chaque année au Québec, plus de 2500 cas d’intoxications par pesticides sont rapportés au Centre Antipoison, dont près de 50 % impliquant des enfants. Les produits impliqués se vendent librement dans les quincailleries et un peu partout. On peut donc imaginer que les produits de classes supérieures, qui doivent être appliqués par des professionnels bien équipés, comportent probablement davantage de risques. On sait notamment que l’exposition à certains pesticides est liée à certains types de cancer et à la maladie de Parkinson. Très peu d’insectes présents dans nos maisons représentent un danger équivalant à celui de ces produits chimiques. Comme nous l’a expliqué M. Lucas, « il y a presque toujours des façons de faire qui ne nécessitent pas de pesticide. Si l’on doit utiliser des pesticides, ça devrait être seulement de façon ponctuelle et ciblée ». Il est donc possible que les insectes soient une source de problèmes dans nos maisons, mais ces désagréments, lorsque nous cherchons quelle stratégie adopter pour les éliminer, devraient être comparés aux effets potentiellement dangereux reconnus aux pesticides lors du processus de décision.

Vivre et laisser vivre

En sachant tout cela, nous devrions nous poser la question : qu’est-ce qu’une nuisance ? Comme nous l’explique Éric Lucas, « la notion d’insecte nuisible est complètement subjective. Certaines personnes ont besoin d’une propreté totale. Il y a un certain travail d’éducation à faire auprès des gens ». Cependant, même si certains problèmes liés à ces insectes peuvent sembler très graves et frustrants, il ne s’agit pas de situations communes. Néanmoins, avec l’augmentation de la température, il y a fort à parier que nous observerons davantage d’insectes dans nos maisons, qu’ils soient nouveaux dans le voisinage ou non. On peut déjà observer une forte montée (jusqu’à 100 km) de certaines espèces vers le nord à la suite d’une augmentation de seulement 1 degré de la température, ou encore les observer plus tôt et plus longtemps durant l’année. Avec ces changements, il est donc possible que nos maisons accueillent un peu plus de ces locataires discrets. Cette guerre que l’on mène contre les arthropodes a-t-elle finalement toujours la même issue? Et est-elle complètement nécessaire? Comme nous l’a mentionné Éric Lucas en entrevue, « les insectes ne font simplement qu’être là. Ils vivent leurs vies tranquilles et ne sont nuisibles en rien dans l’immense majorité des cas. » Une simple application du proverbe « vivre et laisser vivre » serait donc finalement la solution idéale pour tous et chacun. Après tout, ces locataires cohabitent avec nous depuis des lustres et sont là pour rester.

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